7 octobre 2021Comments are off for this post.

L’influence de la police de caractères

Chaque jour, nous sommes influencés par les polices de caractères. Vous aussi, dès votre plus tendre enfance et sans avoir de lien particulier avec le métier de l'image! Consciemment ou non, les différentes formes d'écritures donnent une première impression sur un mot avant même de le lire. Voyons ensemble quelles sont les grandes familles de caractères et l'émotion qu'elles dégagent.

Que fait la police?

Mes enfants ont su déchiffrer rapidement des mots emblématiques, qu'elles connaissaient avant même de savoir lire. Il s'agit bien entendu de marques, mais dont les logos sont très typographiques: Migros, Coop, Alloboissons, etc. Bien entendu, la couleur et la position du mot en fait également des éléments identifiables. Une enseigne lumineuse donne déjà une indication sur le type de mot que l'on va lire, par exemple.

Aussi, nous sommes habitués à voir certains mots écrits avec une certaine police de caractères. Car les différentes typographies donnent du caractère au texte! La plupart du temps, on demande en premier lieu à une police qu'elle soit lisible. Mais elle transmet dans le même temps beaucoup d'émotion. Elle est en quelques sorte l'intonation qui manque à la lecture mentale.

Familles de caractères

Il existe plusieurs grandes familles de caractères. Une classification en onze familles a été inventée par Maximilien Vox en 1954. Il s'agit des classiques (humanes, garaldes et réales), modernes (didones, mécanes et linéales) et d'inspiration calligraphique (incises, scriptes, manuaires, fractures et gaéliques). Aujourd'hui, les linéales tirent leur épingle du jeu dans le design moderne. Elles ont de ce fait des sous-catégories très utiles à leur classification: grotesques, néo-grotesques, géométriques ou humanistiques.

Les onze familles de caractères de Vox.

Influence d'une police sur un mot connu

Alors que donneraient les logos que l'on connaît s'ils utilisaient une police d'écriture différente? J'ai fait l'essai avec quelques marques emblématiques: Vogue, Nutella, iTunes, Energizer et Instagram.

Nous avons mélangé les polices de caractères des logos de Vogue, Nutella, iTunes, Energizer et Instagram.

Nous remarquons ainsi de nombreux points qui destabilisent. L'élégance du logo de Vogue n'a pas la même énergie avec l'Helvetica Neue Black Condensed Italic utilisée par Energizer. Energizer n'évoque pas la même stabilité-dynamique avec la Billabong du logo d'Instagram. Instagram semble désuet avec la Myriad utilisée par iTunes. iTunes a une force qui ne convient pas à tout le spectre de musique qu'il propose avec l'Avant Garde Gothic du logo de Nutella. Enfin, Nutella n'évoque pas le même plaisir à tartiner avec la Bodoni utilisée dans le logo de Vogue.

La boucle est bouclée. Chaque type de caractère évoque une émotion, un ambiance, un style. Le travail des graphistes et des communicants en général est de jouer avec ces émotions pour créer des compositions adéquates, harmonieuses.

Combien de polices de caractères?

Il est couramment conseillé de ne pas excéder trois types d'écritures différentes sur un support, police, fonte, taille et couleur confondues. Cependant, un professionnel de la mise en page joue différemment avec cette règle pour la composition d'une carte de visite que pour l'édition d'un magazine. Comme toujours, il est nécessaire de privilégier la lisibilité, donc donner du poids à la hiérarchie, et l'homogénéité, donc avoir une ligne harmonieuse tout au long de la lecture d'un support.

Certains designers pensent n'avoir besoin que d'une sélection de 10 à 20 polices de caractères de qualité pour réaliser la totalité des créations de leurs carrières. La police Helvetica, créée en Suisse par Max Miedinger en 1957, est un bel exemple de caractère qui a été utilisé pour de multiples applications. Sa dimension internationale en fait une écriture utilisée autant pour la signalétique des métros New-Yorkais, mais aussi les logos de Lufthansa, Jeep, 3M, Laurastar, Orange, Tupperware ou les paquets de cigarettes neutres appliqués en France dès 2015.

Au contraire, certains créateurs n'imaginent pas se limiter à quelques polices alors que le monde en compte des dizaines de milliers.

En définitive

Le sujet est vaste et ses ramifications feront certainement l'objet de prochains articles. Cependant, nous pouvons imaginer à quel point le choix d'une police de caractères est un socle pour transmettre l'émotion souhaitée dans une bonne image d'entreprise.

N'hésitez pas à réagir à cet article en le partageant à des personnes intéressées ou en nous envoyant vos commentaires à bonjour@fluide.ch !

Adrien Quartenoud


Sources:

16 septembre 2021Comments are off for this post.

Podcast: quoi, comment, pourquoi?

Le podcast est un canal qui a le vent en poupe depuis quelques temps. Même certains Youtubeurs s'y mettent, atteignant un nouveau public. Je me suis alors demandé quels sont les bénéfices récoltés et les difficultés rencontrées lors d'un nouvelle arrivée dans ce marché.

Qu'est-ce qu'un podcast et qui en écoute?

Issu de la contraction de la marque iPod et du mot anglais broadcasting (litt. diffusion), le principe du podcasting existe depuis 2000 déjà. Le concept est très simple. Il s'agit de créer des émissions audio et de les diffuser de manière décentralisée afin qu'elles puissent être écoutées en tout temps et à tout endroit.

On différencie le podcast replay et le podcast natif. Le mode replay consiste à réécouter une émission radio dont on n'a pas pu apprécier l'entièreté, tandis que le podcast natif aura été spécialement conçu pour une diffusion exclusive via le web.

Différentes sources s'accordent à dire que le profil des auditeurs de podcasts est plutôt jeune et citadin. La thématique va forcément modifier le type de public dans un sens ou un autre. L'activité de l'auditeur est aussi certainement un critère. La personne dont les oreilles n'ont pas une minute de libre ne pourra pas y adhérer. En revanche, il devient de plus en plus simple d'écouter un podcast en cuisinant, en faisant du sport ou dans les transports en commun.

Communauté fidèle et contenu viral

Le principe même du podcast induit une certaine régularité, un rendez-vous. Si le sujet fait mouche, l'équipe ou la personne qui produit le podcast peut voir son nombre d'abonnés augmenter. Son auditoire s'accroît donc avec le temps et une relation de confiance s'installe. En effet, écouter une personne, semaine après semaine, nous parler de sujets passionnants, être parfois drôle, parfois sérieux, mais surtout humain, nous donne l'impression de la connaître. L'auditeur s'habitue au timbre de la voix, aux expressions. Il apprend, il s'amuse. Il en redemande.

Que fait-on lorsqu'un contenu nous touche? On en parle à son cercle de connaissances:

  • "J'ai entendu un podcast hyper intéressant hier!"
  • "Il paraît que..."
  • "Ah, ça me fait penser à ce podcast, tu devrais l'écouter!"

Eh oui, la viralité d'un contenu n'est pas réservée aux réseaux sociaux! C'est un podcast qui m'a éclairé sur le sujet!

Difficultés liées à la création d'un podcast

Seulement voilà, pour créer un podcast, il ne suffit pas de trouver un programme d'enregistrement ou un bon micro. Il faut avoir des choses à dire, et intéressantes, si possible! Comme dans toute création de contenu, il s'agit de trouver le sujet qui n'a pas encore été exploré, un angle ou un ton différent, à la fois personnel et accessible. Une fois enregistré et diffusé, un épisode doit également être retrouvé par les personnes intéressées au sujet. Il convient alors de faire une bonne sélection de mots-clé afin d'aider au bon référencement de son contenu sur les plateformes de streaming.

Le mentaliste Fabien Olicard, homme de scène, puis Youtubeur avec près de 2 millions d'abonnés, s'est lancé dans une expérience intéressante. Il a créé en janvier 2018 un podcast nommé l'hippocampe qui a pour sujet principal l'entrepreneuriat. Fait étonnant, malgré ses centaines de milliers d'abonnés sur YouTube à l'époque, il a décidé de ne pas faire la promotion de son podcast en dehors des plateformes de streaming et donc de ses propres podcasts. Résultat après presque 4 ans de rendez-vous réguliers: ses podcasts cumulent des centaines de milliers d'écoutes.

Le podcast: la bonne manière de prouver son expertise?

Faire figure d'autorité dans un domaine est une des 6 techniques d'influence décrites par Robert Cialdini dans son livre "Influences et manipulations". J'y faisais d'ailleurs référence dans l'article "L’importance d’une bonne image d’entreprise". En effet, nous autres Humains admirons les personnes expertes en leur domaine. On leur donne plus de crédit. On leur fait plus facilement confiance.

Le podcast est un excellent moyen de prouver son expertise dans le réel. Une voix franche explique un contenu intéressant à au auditoire à l'affût de nouvelles informations. Un nombre d'écoutes ou d'abonnés élevé apporte également une preuve d'autorité: "ce podcast est beaucoup écouté donc son contenu est intéressant, donc son créateur est expérimenté, donc je peux lui faire confiance."

Après tout cela, la curiosité fait son travail et un auditeur stimulé peut devenir un client convaincu avant même que vous n'ayez conscience de son existence!

Adrien Quartenoud


Sources:

26 août 2021Comments are off for this post.

5 pistes pour assurer ses vœux de fin d’année

Trouver un cadeau pour ses clients, envoyer une carte de vœux de fin d'année à temps, ou souhaiter la nouvelle année pas trop tard... Il est parfois difficile de savoir quoi faire, comment s'organiser et quelles sont les possibilités. Dans quel but faire une communication de fin d'année? Je vous propose cinq points clés pour aborder votre communication de fin d'année sereinement.

1. Vendre mieux ou entretenir une relation d'affaires?

Dans beaucoup de commerces, une grande part du chiffre d'affaires annuel se fait en décembre. Pour mettre toutes les chances de son côté, il vaut donc mieux communiquer en amont. L'objectif est clair: s'insinuer dans la tête des prospects afin qu'ils pensent à notre entreprise au moment des achats de Noël, en décembre... Cette communication-ci n'est pas si différente du reste de l'année. Mis à part la focalisation sur des produits grand public avec une petite ambiance de fête, il s'agit surtout de rappeler à notre cible que nous sommes présents, que nos produits ou services sont pertinents, qu'ils peuvent compter sur nous en fin d'année.

C'est un peu différent pour l'entretien d'une bonne relation commerciale. En effet, à moins que vous proposiez des services pour réaliser les bonnes résolutions classiques — perdre du poids, faire du sport, etc. — lorsque l'on souhaite de bonnes fêtes à un client ou partenaire, ce n'est pas le moment de lui glisser un message de vente frontal ou de lui proposer des services. Mais alors qu'aimerions-nous recevoir, en tant que cible?

2. Les cartes de vœux en papier sont-elles has been?

Il y a de multiples manières de créer des cartes de vœux: les sérieuses, les rigolotes, les fun, les wow, les bof... La carte reflète le soin de l'entreprise, son goût, ses valeurs. Tout est possible, de la simple carte imprimée et signée, à l'objet conceptuel imprimé-sur-papier-cartonné-avec-découpe-laser-timbrage-à-chaud-et-vernis-sérigraphique. Il n'y a souvent que le budget qui freine les possibilités créatives. Car oui, un travail d'impression de qualité est une plus-value émotionnelle et de standing, mais elle vaut quelques sacrifices financiers.

Les vœux de fin d'année sont avant tout des messages émotionnels qui font appel à des ressentis. En choisissant l'option de la carte créative imprimée. Les cinq sens du destinataire sont prêts à analyser le moindre petit message ou souvenir. Le papier a cette force. Celle d'être dans le réel, l'avantage du toucher, de la vision parfaite, de l'émotion à l'ouverture d'une enveloppe...

3. Qu'en est-il des vœux par e-mail?

Mon sentiment est assez tranché, bien que je sois convaincu par la communication digitale. Selon moi, les courriers électroniques souhaitant joyeux Noël ou la bonne année, quelle que soit leur qualité, est assimilable à du spam. Il paraît un peu trop facile de rédiger un e-mail en vitesse avant de boucler son ordi et partir en vacances. Le récipiendaire a plus de mal à ressentir de l'émotion, ou de penser qu'on a pris du soin et du temps pour lui, via ce média qui est souvent son quotidien opérationnel.

Il est cependant possible de faire des e-mails de Noël qui fonctionnent. Pour contrecarrer les arguments du paragraphe précédent, je préconise les clés suivantes:

  • L'objet du courriel doit être catchy et donner envie de lire son contenu;
  • Le contenu textuel doit aller droit au but, refléter de bonnes valeurs, comme l'authenticité;
  • Devrait contenir un élément multimédia personnalisé.

Quels que soient les moyens mis en œuvre, je conseille de faire une petite vidéo. On pourrait y voir, non pas uniquement la personne qui dirige l'entreprise, mais bel et bien la personne qui envoie les vœux. Même avec une qualité smartphone, un beau et sincère "Joyeux Noël et merci beaucoup pour l'année écoulée" avec l'émotion de l'image et de la voix devrait faire son petit effet!

Il est temps d'oublier les animations toutes faites que l'on trouve en ligne avec des petits sapins et des grelots. C'était innovant dans les années 2000, et c'est déjà loin.

4. Offrir un objet personnalisé, un goodie, une douceur

Le niveau supérieur à une simple carte est de l'envoyer avec un objet pratique ou gustatif. Du tire-bouchons à la bouteille de vin, du stylo au chocolat, tout est possible. Il est important de garder à l'esprit le sens que l'on met au cadeau. Pourquoi offrir des biscuits? Pourquoi pas un couteau suisse? Quel budget a-t-on? Est-ce qu'on marque l'objet de notre logo? Est-ce que cela va être utile à notre client? Ai-je réfléchi au à la communication globale? En résumé, j'utiliserais la formule e=cm2 : La cible x le message x le moment = De l'émotion.

5. Rétroplanning: Prenez de l'avance sur le retard!

La fin de vacances estivales rime souvent avec une reprise en grandes pompes. Tout le monde est de retour, les clients ont de nouvelles envies, ils souhaitent réaliser une multitude de choses avant leurs prochaines escapades... Il est dès lors difficile de consacrer du temps à sa communication de fin d'année. Pourtant, si l'on veut obtenir du travail de qualité, tant en terme de création graphique, de personnalisation d'objet que de prise de vue vidéo ou d'impression, il est nécessaire d'avoir une vision sur plusieurs mois.

Voici un exemple de rétroplanning pour assurer sa comm de fin d'année:

  • Mi-décembre: Le client doit recevoir un colis avec une belle carte de vœux de fin d'année et un objet personnalisé.
  • Début décembre: On prépare les colis pour La Poste.
  • Fin novembre: Chaque partie du cadeau est produite (les adresses, la carte, l'objet et l'emballage)
  • Début novembre: On envoie la création de la carte à l'imprimerie.
  • Début octobre: On commande l'objet personnalisé.
  • Fin septembre: On mandate un graphiste pour créer une belle carte de vœux et la personnalisation de l'objet.
  • Mi-septembre: On a notre idée, notre budget, notre message.
  • Début septembre: On fait un brainstorming ou on mandate une agence, pour trouver la bonne idée.

En définitive

Transmettre une émotion de qualité dans ses vœux de fin d'année nécessite du temps de réflexion, de création, de production. La formule e=cm2 (cible x message x moment = émotion) aide à comprendre dans quel esprit imaginer cette communication annuelle. Une agence telle que Fluide Communication peut vous aider à trouver la bonne idée et à organiser l'ensemble du processus.

Adrien Quartenoud

19 août 2021Comments are off for this post.

Décryptage d’une campagne musicale

« Que pensez-vous de la campagne musicale pour la fusion du Grand Fribourg? » C’est la question que m’a posée Loïc Schorderet pour son sujet du matin sur RadioFr. Nous allons voir pourquoi et comment communiquer en musique en quelques points clé.

Avantages et inconvénients à communiquer en musique

Un projet de campagne musicale est une tâche ambitieuse inclue dans la communication digitale dont l’objectif est clairement la notoriété du sujet. De notre point de vue, ce type de communication a bien des avantages. Elle reflète un grand dynamisme et permet de mettre en avant des compétences personnelles — dans ce cas, la production musicale, vidéo, des idées, de l’implication personnelle.

Cette méthode est par contre très délicate et demande du tact. En effet, le sujet qui communique n’a pas le droit à l’erreur, être ni trop mécanique, ni trop émotionnel, et surtout être en phase avec le public ciblé.

Quel message retient-on?

Après être passé par l’aire du zapping, nous vivons à celle du « tout, tout de suite ». Le temps d’attention est donc un facteur essentiel de la réussite d’une telle entreprise. Peut-on garder l’attention d’une audience non-acquise plus de 2-3 minutes sur les réseaux sociaux? Et quel que soit le moment où le spectateur décroche, qu’aura-t-il retenu du message?

Justement, le message se doit d’être très clair, concis et mémorable. On devrait avoir envie de le chanter haut et fort sous la douche ou de le fredonner à la cafétéria. Ainsi commencerait l’aspect viral attendu, on en parlerait, on débattrait.

L’essentiel est-il qu’on en parle?

« Que ce soit en bien ou en mal, l’essentiel c’est qu’on en parle », non? C’est ce que dit l’adage populaire, mais ça ne fonctionne pas à tous les coups. Si une chanson est considérée hors-sujet, si elle paraît drôle ou ridicule sans que cela soit volontaire, on perd alors en crédibilité. Et en politique, on cherche surtout à paraître crédible, sûr de soi, digne de confiance.

Dans ce cas précis, la crédibilité est à mon sens intacte. Il ressort de cette vidéo une émotion calme et positive. Une sérénité face à cette votation et une confiance dans les institutions en place.

Quelle est la cible de cette campagne?

Je suis par contre plus interrogatif à propos de la cible. La volonté d’être dynamique en ligne, sur YouTube ou d’autres réseaux sociaux axe la communication vers un public plutôt jeune ou dynamique. L’ambiance calme, douce, lente et longue de cette vidéo est pour moi en inadéquation avec son support de distribution.

En définitive

Pour autant, je constate qu’un énorme travail a été réalisé, tant dans la composition des mélodies et textes, dans la production musicale et visuelle, que dans l’implication de politiques à la source de cette idée. Bravo à Laurent Bronchi et à l’assemblée constitutive du Grand Fribourg d’avoir été pro-actifs, d’avoir osé aller de l’avant, se mettre en scène.

En définitive, qu’on aime ou non la chanson — parce qu’en musique c’est d’abord une histoire de goûts —, le sérieux avec lequel cette campagne musicale a été produite est susceptible de provoquer des discussions sur le sujet plus que sur la forme. Je pense donc, et ces quelques lignes en sont la preuve, que la campagne atteindra l’objectif de faire parler d’elle et donc du sujet qu’elle promeut.

"Fribourg à neuf", chanson originale de Laurent Bronchi pour la Fusion du Grand Fribourg, 2021.
"La fusion du Grand Fribourg en musique", le sujet de Loïc Schorderet dans le journal RadioFR du 19 août 2021 à 7h.

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